Saint-Jean-de-Cuculles

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Saint-Jean-de-Cuculles
Saint-Jean-de-Cuculles
Vue du village.
Blason de Saint-Jean-de-Cuculles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Jean-Pierre Rambier
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34266
Démographie
Gentilé Cucullois
Population
municipale
525 hab. (2021 en augmentation de 7,8 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 12″ nord, 3° 50′ 07″ est
Altitude Min. 80[1] m
Max. 486[2] m
Superficie 9,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Cuculles
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Saint-Jean-de-Cuculles
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Saint-Jean-de-Cuculles
Liens
Site web http://www.saint-jean-de-cuculles.fr

Saint-Jean-de-Cuculles [sɛ̃ ʒɑ̃ də kykylə] (en occitan Sant Joan de Cuculas ['sant 'd͡ʒuan de ky'kyls]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lirou, le ruisseau de la Croix, le ruisseau de Yorgues. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pic Saint-Loup » et les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-de-Cuculles est une commune rurale qui compte 525 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Cucullois ou Cuculloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte

Saint-Jean-de-Cuculles se situe à environ 15 km à vol d'oiseau au nord du centre de Montpellier, environ 18 km par les routes départementales reliant Montpellier à Saint-Mathieu-de-Tréviers, limitrophe de Saint-Jean au nord-est.

Le territoire communal s'étend sur le versant sud du massif du pic Saint-Loup. Le village est construit en forte pente.


Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prades-le-Lez à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[10] :

  • le « pic Saint-Loup », d'une superficie de 4 430 ha, comprenant de grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycèdre, en particulier, caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recèlent trois espèces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[11]

et un au titre de la directive oiseaux[10] :

  • les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] : le « pic Saint-Loup » (818 ha), couvrant 5 communes du département[14] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] :

  • les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » (16 219 ha), couvrant 17 communes du département[15] ;
  • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[16] ;
  • la « plaine agricole de la Salade » (273 ha), couvrant 3 communes du département[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Cuculles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[I 1],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,9 %), cultures permanentes (29,2 %), forêts (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (7,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Cuculles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lirou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1994 et 2005[23],[21].

Saint-Jean-de-Cuculles est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Cuculles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 195 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 193 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

La naissance du village remonte au Xe siècle, aux alentours de l’an 962, avec l’édification de son église dédiée à saint Jean-Baptiste, située dans son centre. Avec la guerre de Cent Ans qui éclate en 1340, l’insécurité règne. Saint-Jean-de-Cuculles se fortifie comme en témoignent les vieilles murailles qui le cernent, vestiges des anciens remparts. L’ancien village, proprement dit, était ceinturé de remparts, 3 portes en fermaient les issues, la principale située à l’est; il s'agissait, semble-t-il, d'un monastère. À côté de l’église était son cimetière, le village de Saint-Jean dépendait du château de Montferrand, lequel dépendait de l’évêché de Maguelone.

Sous l'Ancien Régime, la communauté de Saint-Jean-de-Cuculles est aussi dénommée Saint-Jean-de-Cocales.

Au XIXe siècle, la paroisse construit à l’extérieur de l’église un baptistère (appelé tambour) qui n’existe plus de nos jours, il a été démoli en 1987. En 1888, la petite cloche de l'horloge sonnant les heures fut placée. En 1900, la place n'existait pas en l'état actuel, un rail de roue de charrette (à l'époque les charrettes avaient les roues bardées de fer) longeait une maison et le reste n'était qu'un tas de rocher. Un hiver plusieurs hommes jeunes de l'époque décidèrent avec l'avis du maire de la niveler moyennant finances, somme qui fut débloquée de suite après que le maire eut convoqué son conseil municipal. En 1906, la IIIe République laïque et anticléricale fait de l’église un bien de l’État. La mairie actuelle a été construite et terminée dans les années 1910-1911. Le premier mariage y a été célébré le . Avant la guerre de 1914-1918, la Vierge de la Cabasse devait être placée sur la place du Plat, mais le quartier haut ne le voulait, alors le curé de l'époque trancha et décida de la placer sur la crête de la Cabasse, d'où son nom. De 1929 à 1967, une dame assurait le tabac, la régie, la sonnerie de la cloche (matin, midi et soir), le montage de l'horloge, la cabine téléphonique (car avant, pas grand monde n'avait le téléphone) et un petit bistrot. En 1989, l’intérieur de l’édifice sera entièrement restauré.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2020 En cours Jean-Pierre Rambier DVD Agent Immobilier
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 525 habitants[Note 7], en augmentation de 7,8 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
178127146172202186176182187
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
190190187169162157151181176
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16116116314314614398114129
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
108105147159239352435434447
2014 2019 2021 - - - - - -
482500525------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 192 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 519 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 960 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,8 % 6,5 % 5,9 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 317 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 47 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 224, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,4 %[I 10].

Sur ces 224 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

52 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-de-Cuculles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 52 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1 1,9 % (6,7 %)
Construction 9 17,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
10 19,2 % (28 %)
Information et communication 5 9,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,9 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 11,5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 15,4 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 17,3 % (14,2 %)
Autres activités de services 3 5,8 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,2 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 52 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Cuculles), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Domaine De Morties, culture de la vigne (374 k€) ;
  • Bakker Fashion, commerce de gros (commerce interentreprises) de textiles (116 k€) ;
  • EURL Dlsi, vente à distance sur catalogue spécialisé (92 k€) ;
  • Mousties Invest, activités des sièges sociaux (70 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 14 lors du recensement agricole de 2020[Note 12] et la surface agricole utilisée de 159 ha[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Plan du pont sur le Vorgues, 1781-1790

À Saint-Jean-de-Cuculles, deux édifices majeurs sont encore en élévation.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Jean-de-Cuculles Blason
D'azur à Saint Jean Baptiste d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maïté Lesné, La communauté du Val de Montferrand, Montpellier, s.n., , 52 p.
  • Thérèse Piris et Marcelle Le Marchand, Le canton des Matelles (département de l'Hérault) à travers les âges, Les Matelles, s.n., , 160 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[9].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-Cuculles » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-Cuculles » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-Cuculles » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-Cuculles » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Dans la plaine de Montalet, près du pont à la limite avec Le Triadou, environ 80 mètres doit être l'altitude minimale de la commune de Saint-Jean-de-Cuculles d'après la courbe de niveau sur la carte topographique n°2742ET, titrée Ganges, au 1/25 000e, Institut géographique national, 3e édition, 2008.
  2. Tout au nord de la commune, sur la ligne de crête du massif du pic Saint-Loup, au tripoint avec Cazevieille et Saint-Mathieu-de-Tréviers, le point d'altitude 486 mètres est indiqué sur la carte topographique n°2742ET, titrée Ganges, au 1/25 000e, Institut géographique national, 3e édition, 2008.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Cuculles et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Prades Le Lez » (commune de Prades-le-Lez) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Prades Le Lez » (commune de Prades-le-Lez) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Liens externes[modifier | modifier le code]